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Il y a huit cents ans, le 22 janvier 1151, le Seigneur de Faucigny, Aymon, signait l’acte de fondation d’une chartreuse sur ses terres, dans le haut désert de Béol. Six moines blancs sont là, entourant leur Prieur, Frère Jean d’Espagne. Pendant plus de sept siècles, les Chartreux défrichent et prient sur la montagne qu’ils ont appelée Le Reposoir. Leur solitude est le signe et la condition de leur intimité avec Dieu dont bénéficie le monde.




Survient la Révolution française. En 1793, pour eux, c’est le premier départ.
Revenus après une cinquantaine d’années, les Chartreux, en 1901, sont définitivement expulsés.
La Chartreuse du Reposoir fut mise en vente vers 1920...


Mère Marie de Jésus

 

 

 

 

 

 

 

Or à ce moment-là, la Prieure du Carmel de Paray-Le-Monial, Mère Marie de Jésus, se sent inspirée de fonder un "Carmel de la Montagne". C'est alors que l'Evêque d'Annecy, Monseigneur de la Villerabel, lui parle de la Chartreuse du Reposoir qui était à l'abandon et lui demande de prendre avec ses filles la relève de la prière. En 1922 elle l'achète. Mais il faudra des années de travail pour réparer, aménager et même adapter, transformer. Mère Marie de Jésus meurt en 1931, confiant à Mère Cécile "le soin d'achever l'oeuvre".

En 1932, un 15 octobre, fête de Sainte Thérèse d’Avila, la vieille Chartreuse devient jeune Carmel. La vie monastique ressuscite, simple, laborieuse, fraternelle, vie de prière essentiellement. A l’imitation du Christ priant sur la montagne, la louange divine, au Reposoir, monte incessamment vers Dieu.